D’autres conditions sont préconisées pour travailler sur les énergies (de manière assez large) et concernent tant le travail du passeur d’âme que du magnétiseur ou radiesthésiste :
Ø Ne pas mettre d’affecte – disposer d’une neutralité complète. La prise en compte des sentiments, des émotions va venir perturber votre attention. C’est ainsi que les coupeurs de feu, qui offrent un travail exemplaire sur des situations dramatiques, se trouve régulièrement dans l’incapacité de soigner ses proches car l’affectif prend le dessus sur la concentration et la neutralité ;
Ø Pas d’imagination ou de suggestion. Il faut rester neutre/indifférent sans a priori face à ce que vous allez trouver. Plus vous êtes avec des certitudes (ce qui est tentant avec l’expérience) et moins vous aurez de chance de voir se réaliser le fruit de votre imagination ;
Ø Faire le vide dans son cerveau. C’est une opération des plus difficile aujourd’hui dans notre société où le temps est une denrée rare et face à un monde qui voit le temps s’accélérer. Faire le vide ce n’est pas penser à rien, c’est au contraire penser à quelque chose pour que le vide s’installe. C’est ce que l’on apprend aux enfants qui n’arrivent pas à s’endormir en leur indiquant de compter les moutons afin que le cerveau se détache des pensées du jour. Une technique pour y parvenir consiste à procéder à la respiration en quatre temps : inspirer (1), bloquer (2), souffler (3) et bloquer (4). Une autre technique consiste à expirer à fond avec l’intention d’évacuer toutes les pensées de la journée ;
Ø Être bien installé. On s’installe soit debout, soit assis. Pas de jambes ou de bras croisés (pur ne pas bloquer l’énergie), pas d’ordinateurs portable sur les genoux ou collé à un transformateur électrique (pour ne pas être perturbé par les ondes électromagnétiques), pas les membres tendus, pas dans des vêtements qui oppressent et qui déconcentrent la pensée… il faut être décontracté et libre de ses mouvements ;
Ø Être en bonne disposition alimentaire : ne pas avoir faim ou attendre que la digestion soit faite si vous êtes sensible sur ce point afin que votre cerveau soit dans l’action ;
Ø Être physiquement apte : pas juste après une opération chirurgicale ou une maladie ce qui fragilise vos défenses énergétiques ;
Ø Evitez de pratiquer après une fête bien arrosée ;
Ø Ne pas être en colère, avoir de la haine, de la cupidité, de la jalousie… car vous allez attirer à vous ces énergies ;
Vous allez vite constater que ces quelques points vont venir très rapidement avec l’habitude et que vous n’y ferez plus attention. Pourquoi ? Parce que le travail du passeur d’âme consiste avant tout à revenir à soi et que lorsque l’on est à son écoute, on « entend » ces éléments sans y apporter une attention particulière.
S’encrer
Être passeur d’âme, c’est avant tout avoir les pieds sur terre. L’ancrage constitue donc un préalable avant toute intervention. Le plus simple au début est de se mettre debout (surtout pas les bras ou les jambes croisées pour ne pas bloquer l’énergie) prendre quelques instants pour soi et sentir, comme un arbre, que nos jambes s’enfoncent au plus profond de la terre pour aller y puiser son énergie. On sent alors progressivement (en quelques secondes) que l’énergie monte à travers notre corps. Une fois que l’énergie est arrivée à la tête, vous êtes paré, vous avez en quelque sorte pris l’énergie de la terre, rechargé les batteries pour poursuivre votre travail. Vous n’êtes pas obligé d’avoir les pieds nus au contact de la terre. Vous allez chercher son énergie et se travail se réalise tout aussi bien au huitième étage d’un immeuble.
Cette action peut également être effectuée en captant l’énergie du ciel qui, dans la même logique, va vous inonder afin de vous apporter la force de poursuivre votre tâche.
Se protéger des énergies extérieures
Comme indiqué précédemment, le monde énergétique est tout sauf un monde dans lequel on peut naviguer sans protection, d’où l’importance des personnages psychopompes qui viennent protéger les âmes de diverses attaques. Le passeur d’âme doit procéder non pas à une lutte mais au contraire à une protection contre tout ce qui pourrait venir l’attaquer énergétiquement.
Sans protection, tout comme lors de l’utilisation des tables de oui-ja, vous avez des grandes chances de vous faire attaquer. C’est comme laisser votre porte d’entrée grande ouverte avec les clefs dessus. Il se peut que quelqu’un vous informe de votre maladresse mais vous avez la plus grande probabilité que des personnes malveillantes viennent dérober tout ce qu’ils peuvent. Il faut poursuivre la formation passeur d’âmes ou le stage passeur d’âmes pour découvrir tous les rouages de cet art millénaire.
Il s’agit donc de mettre en place une coque de protection, une bulle qui vous remplit, qui vous protège et qui vous permet de travailler sur le monde énergétique. Il convient alors d’imaginer que l’on est entouré d’une coque, bulle, bouclier… tout ce qui pour vous représente quelque chose que l’on ne peut pas franchir et qui se dresse partout autour de vous : devant, derrière, au-dessus, au-dessous…
L’idée est que cette défense protège vos différents corps énergétiques de toutes les attaques qui pourraient venir de l’extérieur, tout en vous laissant travailler sur ces énergies. C’est ainsi vous qui « maîtrisez » vos actions et qui ne vous faites pas « spolier » par les autres énergies (qui sont rappelons-le très nombreuses et qui vont profiter de la moindre brèche pour venir se fixer sur vous, d’où l’importance de bien s’entourer de toute part). Si cette protection est essentielle, la certitude de l’avoir bien réalisée ne se fait malheureusement qu’après-coup, une fois le travail effectué.
En effet, contrairement à l’encrage, la réalisation de la bulle de protection n’apporte pas un ressenti particulier à travers le corps. Par contre, si vous l’avez mal réalisée, vous en sentirez les conséquences sur votre corps une fois que le travail sur la personne aura été réalisé. Pas de panique, cet ouvrage va vous apprendre à écarter les âmes mais mieux vaut prévenir que guérir.
Procéder à vos rituels personnels
Si les trois premières étapes sont le préambule nécessaire avant toute action, vous pouvez les compléter par vos propres rituels, par les éléments qui vous permettent de vous sentir apte à agir. Il peut s’agir d’allumer une bougie, de mettre de l’encens (attention pas en bâtonnet car il s’agit davantage de produits chimiques que de sève d’arbre), de faire une prière, de porter sur soi une pierre précieuse… L’appel à ses guides de lumière constitue souvent une arme utilisée par de nombreux passeurs d’âmes car vous n’êtes pas seuls, vous êtes toujours accompagné dans votre parcours de vie et dans votre travail auprès d’autrui.